Il va donc être question ici de la frise qui entoure l'ensemble du coeur du linteau, côté par côté
1°) Le haut : 14 Paumes en intervalles de 15 pouces
2°) Le bas : 14 Paumes en intervalles de 15 pouces et 1 pouce en Option en coin du linteau en bas à gauche
3°) Coté droit : 4 Paumes en intervalles de 5 pouces et 1 pouce supplémentaire (hors coin) en Potion (magique mercurielle, voir plus loin) en haut + 1 paume en option en haut
4°) Côté gauche : 3 Paumes + 1 en option en haut et 4 pouces + 1 en Option en coin du linteau en haut
Et de nombreuse relations des côtés entre eux (à développer)
La traduction de la frise est à la foi(s) lunaire et géométrique
Les explications concernant la frise :
1°) Droite et Gauche (1) : respectivement de chaque côté 4 et 3 Paumes évidentes à appeler entre les deux un 5 pythagoricien isiaque et graalesque V romain, c'est le plus facile, mais droite et gauche réservent d'autres surprises, voir plus loin..
2°) Haut et Bas : 14 paumes entre les pouces leVés ou abaissés, chacun autant que de nombre de stations d'un chemin de croix, et surtout au total des deux : 28, le nombre de jours arrondis de la durée d'un tour effectif de la Terre par la Lune, mais encore et en corps la durée "officielle" du cycle féminin qui lui est associé.
En fait la révolution sidérale de la Lune s'effectue en 27,3 jour arrondis à 28, sans doute pour une question pratique sans décimale, mais aussi de division par 4, pour un nombre de semaines correspondantes. 28 plus grand que 27,3 : qui peut le plus peut le moins, c'est souvent le cas retenu en astrologie occidentale.
En Inde c'est la valeur 27 qui serait encore retenue, 27,3 étant plus proche de 27 et surtout divisible par 3
C'est aussi une façon de justifier les 4 et 3 paumes de chaque côté, vu en 1°) ci-dessus.
A noter également que la hauteur du linteau à gauche est de 74 cm, et 7 x 4 = 28, ceci n'étant pas un argument mais une constatation, à supposer aussi que la notion de centimètres existât à l'époque de la création du linteau (d'aucuns indiquent que les égyptiens connaissaient le mètre) .
2°bis) Haut et Bas : les pouces levés ou abaissés concernent le nombre de jours des mois (peut-être mis en place à cette époque et à l'occasion de l'An Mil, même sur le calendrier Julien) : 15 pouces en haut + 15 pouces en bas = 30, là encore la référence est lunaire et même soli-lunaire, la révolution synodique de la Lune est de 29,5 jours (arrondis à 30 toujours pour l'adage "qui peut le plus peut le moins"), 29,53059 jours exac
Synodique, pragmatiquement : d'une nouvelle lune à l'autre, le soleil et la lune ensemble, le mois du calendrier et le Moi de la cosmogonie issue du couple parental cosmique Soleil-Lune (le Rebis des alchimistes ?).
En option le 16° pouce en bas à gauche à ajouter aux 15 du haut comme la potion en duo d'un mois de 31 jours.
3°) Droite et Gauche (2) : 5 pouces levés à droite bien définis et 4 à gauche du même acabit pour un appel au 3 pythagoricien isiaque 3,4,5 ou 3,5,4 qui est aussi une référence pour le cycle synodique ci-dessus en 2°bis : 29,5 j x 12 = 354.
3°bis) Droite et Gauche (3) : 5 pouces + 1 pouce subtil et supplémentaire en Potion (hors rond) levés à droite = 6 et 4 pouces levés à gauche créent une invitation mercurielle à 64, le 8 x 8, carré de Mercure.
 |
| Le paradoxe de la diagonale continue : une ligne droite qui est en fait un losange aplati de la dimension réelle d'un petit carreau, une case virtuelle d'un carré muté fragmentairement en rectangle à partir de deux triangles et deux trapèzes adéquats issus directement du carré de Mercure et de son K duce, accessibles depuis la croix cardinale dans la navigation stellaire nocturne. 2 segments de 2/5 et 2 autres de 3/8 |
 |
| De chaque côté de l'entrée sous le linteau : deux personnages allongés avec le bras croisés (diagonales) dirigés en sens contraire tels... l'aigle et le cygne, au centre (!) à hauteur de la penture centrale. |
C'est aussi le phénomène de précession nodale, les deux précessions (équinoxes et noeuds) reliés entre elles dans le triangle d'été central.
- D de Deneb
- i (liaison ou évocation de la ligne diagonale continue)
- A de Altaïr
- G de Gémeaux,
- onale de nodale (précession)
Mais il est surtout question de 65 : ALTAÏR 6 lettres & DENEB 5 lettres, avec en prime A comme Austral et B comme Boréal à chaque extrémité (ce qui sera repris sur la Cène par Léonard de Vinci), le 6 à droite comme point de départ de l'Aigle (Bec en Altaïr) et le 5 à gauche comme point de départ du Cygne (Queue en Deneb), ceci en chiffrage sur la frise avec à l'arrivée dans le centre du linteau Aigle à gauche et Cygne à droite, ce qui souligne l'idée de l'inversion (suivie de la diagoNale et
 |
| Sceau de Charlemagne (à authentifier...) : Déjà un K, un grand losange et un autre plus petit dans la diagonale verticale |
 |
| Béatus de Gérone , losange et inversion en bas Lion - Taureau induisant le N inversé par Lion-Aigle |
Une idée de diagonale qui est soulignée par le carré au X bien apparent (des deux diagonales) que porte le personnage central.
A ce propos (de carré) DENEB contient les trois lettres centrales de TENET, verticale (entre autres) de la croix du palindrome SATOR, de même que ALTAÏR détient aussi trois lettres du haut de ce palindrome, confirmant ainsi l'idée d'une croix Tau à faire apparaître sur ce carré de Mars à 5x5 (5=V en chiffre romain).
De plus l'ensemble fait face exactement au massif du Canigó, et d'envisager un effet miroir entre le massif et le linteau ? (Et l'étoile Albiréo sera bonne ?)
Et question d'Aigle c'est peut-être le moment de se remémorer une phrase de la page introduction : c'est l'Empereur qui a "nommé" Pape Gerbert d'Aurillac.
Ce passage du 64 au 65 intéressera aussi les 3 personnages au centre, en effet le carré de 6 concerne le Soleil au centre et le carré de 4 est celui de Jupiter (cygne à droite), le carré de 5 étant celui de Mars (aigle à gauche) et également celui du carré palindrome Sator, le rectangle obtenu permettant de caser ces derniers carrés entre deux "volets" de 4 x 5, dans une suite 13 x 5 = (4x5) + (5x5) + (4x5), et accessoirement où il suffit de changer le x central par un + (donc 5+5) pour obtenir 20,10,20, soit 1020 symétrique, l'année du linteau, mais plus rationnellement où la diagonale continue est en fait un losange comprimé à 2 segments de 2/5 et 2 autres de 3/8 issues du K duce de Mercure sur son carré de 8 x 8 (voir schéma plus haut à gauche), et en liaison avec... la forme de la constellation de la Lyre, comme déjà évoqué plus haut. A noter que cette suite 4,5,6 est la ligne horizontale centrale du carré de 3 naturel de Saturne (non modifié pour la constante de 15), comme une ligne centrale et horizontale des équinoxes partageant le zodiaque en deux et lieu ici de l'éclipse de sang, et 4,6,5 (dés)ordre des 3 personnages au centre également, au total de 15 : constante du carré sur cette ligne au naturel sans avoir été modifié pour cela.
 |
| Escarboucle et Rodella d'Arles sur Tech Ne jamais oublier que 8 directions déterminent 9 points, le 9° est au centre, même nombre que de personnages sur le linteau |
4 & 2 sont les premiers éléments de la suite géométrique de premier terme 1 et de raison 2 : 1,2,4,8,16,32,64,128,256,512, 1024,2048,4096,8192...
et situés après le 1 et devant les deux nombres 8 & 16 faisant à la fois allusion au nombre d'Or (1,618034) et au cycle nodal (18,6 ans)
4 est le double de 2 (par l'addition 2 + 2 = 4)
4 est le produit de 2 x 2 (multiplication) mais aussi son carré : 2² = 4 (certains personnages du linteau tiennent un carré dans les mains)
4 est donc à la fois le Produit et la Somme de 2 (PS et SerPentaire)
C'est peut-être aussi à ce stade qu'il convient de se remémorer que le linteau fait 2,20 m le long et 22 cm d'épaisseur.
Mais Produit et Somme (Prae-Cum en 4 et 3 lettres, qui Porc-épiC à la fin du XIV° siècle, Spica Virginis) se réduisent dans leur expression la plus simple à x et + et les deux conjugués forment une rose des vents (d'évents, des très vents) simple, ou encore l'escarboucle, expressive des deux zodiaques, le sidéral pour x et le tropique pour +, lesquels se différencient d'écart lentement mais sûrement via la précession dans la constellation du Dragon (celle chère à Saint-Michel).
Produit et Somme, SerPentaire que l'on retrouve par la suite dans le temps et aussi avec Socrate et Platon (le Discours comme le Dix court, celui X des diagonales) que l'on retrouvera à droite de la Cène chez de Vinci (Scorpion et Plateaux de la Balance).
5°) Droite et Gauche, rebelote (4) :
Le linteau est plus haut à gauche qu'à droite, déjà envisagé plus haut en 3° bis avec le 5 pouces à gauche et le 6 pouces à droite, mais cette différence de hauteur se greffe surtout sur la notion de périgée-apogée lunaire qui établit l'opportunité.
Le linteau mesure en hauteur : 80 cm à droite et 74 cm à gauche, soit une moyenne du linteau à 77 cm. (7 x 7 étant le carré de Vénus). Par ailleurs les 6 cm de réduction de la hauteur à gauche donnent rapportés aux 80 cm de la droite une diminution de 7,5% (6/80), c'est la différence de grosseur acceptable entre une Lune normale et une Lune de Périgée (+7,5 %), également entre une Lune normale ou moyenne et une Lune d'Apogée (-7,5%). En tout logique la différence de hauteur entre Périgée à droite et Apogée à gauche aurait du être de l'ordre de 15% soit le double : difficilement envisageable pour des raisons d'esthétique, encore qu'il est possible de se baser une nouvelle fois sur les 15 pouces du bas pour valider cette différence en pourcentage.
Cependant que 15 est la constante de Saturne à neuf chiffres déjà obtenue sur le carré naturel avec la ligne médiane 4,5,6 comme les personnages du centre (et dans le désordre pour les carrés de 5,6,4).
6°) Le périmètre du linteau :
Deux longueur de 2,20 m, une hauteur à droite de 80 cm, une hauteur à gauche de 74 cm, total 220 + 220 + 80 + 74 = 594 cm, qui renvoie à Mars pour le 5 et à Jupiter pour le 4 (les deux "oiseaux" de chaque côté du personnage central) et à la Lune pour le 9 au centre de 594, c'est donc un axe basé sur la lune qui doit remplacer les deux anciens référents du déplacement du mât des solstices, ce qui sera fait en bas du personnage central le jour J de l'équinoxe. Remarquer aussi les 6 cm manquants pour aller à 6 m de périmètre (soit 1%... un pour sang), un nombre 6 qui ramène au Soleil (et utilisé au carré comme il se doit dans le plafond à caissons de la fresque de la Cène par la suite, une fresque qui s'inspire aussi du massif du Canigó dont le linteau est également une évocation à effet miroir).
Egalement dans la subtilité de l'oeuvre 5+4 = 9, et c'est bien une Lyre qui va "fixer" la destinée du Cygne et de l'Aigle, en présentant un axe neuf (9) dans ce qui sera la neuvième constellation dans la perspective d'une future ère du Verseau (où il convient d'ajouter les Poissons en 1 avant le Bélier).
(à suivre...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire