Approche pseudo-néo-alchimique du concept du Christianisme

Approche anthropologique :
Coq gaulois ou gallois ?
Il fut un temps très ancien où l'homme chasseur-cueilleur nomade s'est peu à peu sédentarisé il y a de cela plusieurs millénaires. Peu à peu l'agriculture et l'élevage se sont organisés dans les premières sociétés agraires et il fallait que ce fut en accord avec les cycles naturels à commencer par le cycle solaire à appréhender et schématiser dans des millénaires d'observations, et surtout de déductions à partir du ciel nocturne. En effet c'était la pleine lune en nocturne qui indiquait par opposition la position du soleil dans sa course annuelle, lequel n'était pas visible sur fond d'étoiles ou groupes d'étoiles dans le ciel diurne,  et pour cause : sa lumière éblouissait. Cependant que de jour le gnomon donnait aussi des indications saisonnières par l'ombre portée.
Accessoirement les cinq autres astres, planètes mobiles sur fond fixe d'étoiles furent étudiées et répertoriées aussi dans leurs cycles respectifs.
C'est donc la Lune l'actrice principale de l'astronomie à l'ancienne et ce sont les différentes pleines lunes qui permirent peu à peu de désigner des groupes d'étoiles avec leur nom de constellations en fonction d'un résultat agraire à optimiser dans l'année. Le ciel devenait ainsi un grand ordinateur-ordonnateur reconnu et apprécié pour la vie des végétaux et des animaux, et donc aussi des humains qui s'en nourrissaient et s'en habillaient d'une façon désormais organisée plus en agissant qu'en subissant.

Approche sociale :
Toutes ces observations lunaires et donc solaires, et aussi planétaires répertoriées furent des prémices intellectuels importants pour l'humanité, avec des différences selon les civilisations, et bien qu'il n'existe qu'un seul ciel chaque grand territoire adaptait ses connaissances et interprétations en fonction de sa climatologie, de son terroir, de ses plantes et animaux endémiques et bien sûr du caractère de ses habitants et de leurs priorités ethniques.
C'est ainsi que les mythes sont différents, et les bestiaires aussi (dont les bestiaires zodiacaux, c'est ainsi que les zodiaques occidentaux et chinois contiennent encore à notre époque chacun douze signes sur des bases différentes d'animaux et de durée : un mois pour l'occident, une année pour l'extrême-orient, voir plus bas par la suite).

Un concept sain, voire spirituel ?
Calendrier lunaire, (image cliquable pour agrandir) permaculture
(peut-être n'y-a-t-il pas plus proche du christianisme initial que ce type
de calendrier, surtout pour en justifier les structures anthropologiques)
Approche religieuse :
Les premiers religieux dans l'antiquité devaient avoir de bonnes connaissances astronomiques pour exercer le pouvoir sans se tromper : qui contrôlait le temps qui passe en le comprenant avec et par la connaissance des cycles naturels incluant d'abord le rythme des saisons avait la main mise tant sur une programmation agraire optimisée pour des résultats tangibles qu'une influence sur les agissements des humains et notamment celui consistant en l'appréhension de la gestation dans une perspective lunaire sexuée.
Le naturel animal imparfait et naturel et le culturel humain perfectible relevaient à la fois de la dichotomie dans uns sorte d'oxymoron (occis mots ronds... zodiacaux ?) qu'il faillait codifier les procédures dans les repères à préciser, à commencer par solstices et équinoxes : Noël marquait en décalé le solstice d'hiver du Sol Invictus (nouvelle croissance de la durée du jour sur celle de la nuit en référence tropique) et Pâques marquait l'équinoxe de printemps ou point vernal en décalé étudié de comput ecclésiaste de lune (croissance du jour depuis Noël, soit, mais à l'équinoxe pas que (!) : c'est aussi l'accession de la durée du jour supérieure à celle de la nuit en référence équatoriale).
Ces décalages-là dans un même secteur de dates permettaient une distanciation du concept culturel au naturel existant sans les cliver complètement puisque référents l'un de l'autre le premier était intellectuellement structuré, le second relevait plus du hasard (et l'ânesse est citée de l'année cécité).
La Lune était en fait le vecteur principal de cette élaboration et qui fascinait sans faseiller tout en montrant la même face sans farce au style pleine lune pas littéralement hostile. Et du moins que précédée d'émoi elle procédait à la définition du mois, et devenait avec son intervention permanente et multi-directionnelle la reine vacataire céleste d'un jeu d'échecs qu'on damnait à réussir. C'est ainsi que les différents cycles lunaires ont été connus et reconnus (et sont en place sur le linteau avec les trois personnages à droite).
Aussi bien ordonnancée de concrétude d'esprit dans le temporel et calée sur l'ensemble des cycles naturels comme un ordre des choses à sanctuariser, la pensée devenait alors magique, le "ça crée" devenait sacré, et le devin bien anticipé et géré devenait le divin.
La magie de l'âme agit et l'âme élit le ciel qui ne s'élude ni ne se sait ludique...






Moulin de Mont Choeur où
l'ivresse que Tome ask rhône ?
Me nier tu dores...
Bec infernal et point vernal 
fen-nec plus ultra en luth
à l'un fini ?
L'Objection de confiance : Certains avaient repéré que s'en référer aux constellations était certes intéressant parce qu'aucun autre critère ne pouvait être retenu, mais également qu'un décalage s'opérait très lentement dans le temps et au bout de quelques générations la tradition transmise n'était plus fiable. En effet la toile de fond des étoiles sur lesquelles évoluent les astres du système solaire en nocturne se décalait d'environ 1° tous les 72 ans.
C'est le phénomène de l'effet toupie de la planète Terre mais très important et fonda-mental de la précession des équinoxes.
Pour palier à ce décalage il fallait donc intellectualiser les notions de solstices et d'équinoxes et ne plus systématiquement s'en référer de visu aux constellations en lecture ornementale établie soit donc en dégager un concept à la fois réaliste et abstrait, il fut donc programmé une date où serait pratiqué un instantané définitif inscrit sur fond de constellations comme des marqueurs initiaux, ainsi les signes apparaissaient avec le nom de ces constellations de référence pour une carte du ciel avec une faculté acquise du déplacement futur de cette toile de fond stellaire. C'était le tenté qui tenait de l'instant T avec la disposition astrale initiale.
Toutes ces recherches nécessaires avaient aussi affiné les observations astrales et notamment les différents cycles particuliers de la Lune, autant que la pertinence des cycles planétaires. Il est en effet question pour la Lune de précession nodale qui influe sur celle des équinoxes, un lien de causalité entre deux phénomènes.


L'Habile stratégie :
Constellation d'Orion et sa ceinture en biais
(façon diabolo, sablier et lemniscate)
Vierge et Poissons étaient les deux plus grandes constellations du zodiaque (de l'ordre de 40° d'arc) et devenaient à priori intéressantes à exploiter pour la barre des équinoxes, plus que la barre des solstices avec de plus petites constellations (Cancer et Capri-corne) mais dont les noms furent repris pour désigner les tropiques, cependant qu'en toute logique le phénomène de précession est de type plus horizontal (équateur) que véritablement vertical à projeter, la constellation d'Orion en est éloquente avec sa ceinture inclinée et a probablement servi de schéma explicatif dans l'antiquité. L'entrée dans l'ère des Poissons était alors fixée astronomiquement pour correspondre à une prophétie, tout en faisant avec les moyens du bord... de l'écliptique. Une ère durable puisque la plage d'équinoxes était grande avec la constellation des (phalliques ?) Poissons qui s'accompagnait du culte de la Vierge à l'opposé, d'autant que cette relation d'opposition différentielle ainsi proposée semblait pertinente dans une société élaborée d'alliance et d'échange respectivement de personnes et de biens où la famille devenait donc la cellule de base (paradigme de la crèche).
Ainsi naissait le christianisme...
La société agraire célébrait avec des rituels les rythmes qu'elle connaissait et utilisait, l'église les sacralisant comme des bienfaits de la création pour l'humain, ex déjà vu plus haut : Pâques en référence à l'équinoxe de printemps, Noël référent du solstice d'hiver.

Du cas lent d'ère à la relativisation calendaire :
Il semble bien que le phénomène de précession des équinoxes était cependant toujours en mesure de fragiliser toute la structure ainsi établie et que c'était craint des institutions (c'est un peu la polémique toujours actuelle entre le zodiaque tropique ou saisonnier des signes et le zodiaque sidéral des constellations). Et pour éviter tout diatribe par mise en défaut des signes cardinaux comme une attribution arbitraire à valeur toute relative de cet instantané céleste sur fond de constellations dont les signes reprenaient le nom, cela obligeait à faire régulièrement le point sur l'actualité céleste précise dans un suivi de la formule de base établie (C'est le : voilà où on en est actuellement) , tout autant que la nécessité d'une approche opportuniste des événements célestes ponctuels à en justifier la constante des fondements initiaux (C'est le : "depuis le début on a raison, en voici encore une fois la preuve, on gère").
Ainsi les oeuvres d'art religieuses contiennent souvent nombre d'éléments célestes dans leur(res) compositions, et c'est le cas sur ce linteau qui fête l'An Mil au plus près mais quelque peu postérieurement avec une carte du ciel spécifique dans ses particularités zodiacales "habituelles" (éclipse cardinale, horizontalités graphiques ou parallèles de Mars et Jupiter), l'année 1020 pouvant aussi détenir un millésime intéressant de chiffres.
Avec ce linteau le message de l'église romaine était d'affirmer qu'elle gérait bien une situation temporelle et donc spirituelle, que les messages venant du ciel était bien captés, compris de décalage à l'initial et répertoriés, et pouvait même contenir des anticipations (sur la schématisation de l'ère suivante).

Cependant un décalage calendaire s'opérait insidieusement (!) dans le système :

VIDESIMO pour VICESIMO sur le linteau, les C vissé de Cancer et de Capricorne visés par un clin d'oeil  ? Celui de la Lune Noire...

Le parallèle (pare à l'aile) à chiner :
- Mars et Jupiter, Nuit et Jour, Aigle et Cygne, Parallèles et Méridiens...
MJL et MIL
    
(à suivre...) Voir liste des pages en haut à gauche et cliquer sur L'une ou l'autre d'entre-ailes pour la suite...

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